Cigarettes after Sex – Cigarettes after Sex

Cigarettes after Sex portent décidément bien leur nom de scène. Mené par Greg Gonzalez, le groupe a sorti un  premier album éponyme le 9 juin dernier et on l’a dégusté comme une bonne cigarette pendant plusieurs semaines.

On l’a écouté et écouté, et pourtant on a mis du temps à accoucher de cette chronique. La faute à la musique de Cigarettes after Sex, car le son léger, planant à souhait est difficile à décrire et les morceaux bien compliqués à dissocier les uns des autres. C’est une expérience unique que d’écouter ça, sans rien faire d’autre. On se laisse emporter par l’ambiance du moment. Sous la couette, à 3h du matin, c’est sans doute le meilleur moment pour écouter cet album… quoique en pleine canicule, il fonctionne aussi très bien.

La voix androgyne de Gonzalez flotte par-dessus une orchestration aérienne comme de la fumée de cigarettes. Guitare lointaine pleine de réverbe, envolées de synthé et histoires d’amour sensuelles doucement racontées dans le creux de l’oreille, c’est le cocon dressé par Cigarettes after Sex pendant plus de 45 minutes.

S’il est très difficile de développer davantage notre ressenti sur cet album – outre le fait qu’il est très bien et qu’il tourne en boucle depuis sa sortie, l’avantage qu’il a, est qu’il est sûrement moins cher que des clopes et qu’il ne causera pas le cancer à l’auditeur. Un bon investissement donc.